
Dans ce conte initiatique, l’auteur nous propose ici une interprétation des principaux préceptes à mettre en oeuvre dans sa vie pour atteindre l’unicité, le bonheur.
Pour cela il a eu l’idée de rendre ces enseignements universels en rassemblant les principales traditions religieuses, philosophiques et culturelles. Il nous livre une compilation de trésors de sagesse venant des différentes traditions.
Dans son roman, il réuni huit sages venus des quatre coins du monde:
Un rabbin, Jérusalem, enseignant la Kabbale / Une nomade chamane, Mongolie, gardienne de troupeau / Un moine catholique, Brésil, ermite / Une mystique hindoue, Inde, dirigeante d’un ashram / Un sage chinois, Shangai, dirigeant d’un centre taoïste / Un musulman, Nigéria, fondateur d’une confrérie soufie / Une philosophe stoïcienne, Amsterdam, professeur de philo / Un moine bouddhiste, Tibet.
Frédéric Lenoir est un philosophe, sociologue, écrivain et conférencier français, docteur de l’École des hautes études en sciences sociales et auteur d’une cinquantaine d’ouvrage.
Au-delà des différentes croyances, divergences culturelles et historiques de leur traditions, ils vont s’appuyer sur leur expérience pour répondre aux questions essentielles de l’existence.
Parce que j’ai trouvé ces principes tellement simples et allant de soi, comme une mise en lumière de ce que l’on sait déjà au fond de nous, je vous fait profiter du résumé que j’en ai fait (un recueil des principales phrases de l’auteur).
» Cette vie est capitale et nos pensées et nos actes déterminent non seulement notre bonheur sur terre, mais aussi la vie future de notre esprit. Cet enseignement ne porte pas sur des croyances, mais sur l’attitude juste à avoir en cette vie pour la réussir, dans le sens le plus profond du terme. Ne garder que les préceptes qui aident à vivre et à avancer sur le chemin spirituel. »
Les sept clés de la sagesse
1/ Le port et la source – Du sens de la vie :
Au fil de la vie, nous allons devoir apprendre à vivre, non pas à survivre.
En étant capable de choisir les bonnes personnes pour partager notre quotidien, en évitant de commettre les mêmes erreurs que dans le passé, en se donnant les moyens d’être véritablement soi-même et heureux. Combien d’êtres humains passent l’essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles : l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde ? Ils ne sont ni bêtes ni méchants, ils sont ignorants de ce que la vie peut donner de meilleur. Le superflu est onéreux, mais l’essentiel est offert.
L’âme du monde a mis aussi en notre âme une faim et une soif qui donnent un sens ultime à notre vie. La faim de l’âme, c’est celle d’une vocation profonde que nous portons tous en nous. Tant que nous n’aurons pas trouvé ce port, nous errerons l’âme en peine, tel un marin sans boussole. Peu importe de quoi il s’agit, ce qui compte c’est de découvrir ce pour quoi nous sommes faits. Ce qui nous met dans la joie, dans l’enthousiasme, dans le plein exercice de nos capacités et de nos dons.
Nous avons aussi une source à trouver qui seule pourra désaltérer la soif inextinguible de notre âme. Vous n’avez pas besoin de savoir où se trouve ce port, ni où se trouve cette source pour commencer votre quête et vous y rendre. Il suffit que vous désiriez de tout votre cœur atteindre ces nobles buts. Ils ne cessent de nous donner des indices pour que nous les trouvions, placent sur notre route des personnes qui peuvent nous en indiquer le chemin, gravent dans notre cœur une mélodie lancinante qui nous met dans la joie lorsque nous en entendons quelques notes. Si vous écoutez les désirs profonds de votre âme et si vous cherchez à les réaliser, alors l’âme du monde vous guidera.
La difficulté vient du fait que nous confondons bien souvent cette faim et cette soif avec celle de nos désirs sensibles. Si nous n’en sommes pas conscients, nous errerons toute notre vie de désir sensible en satisfaction des sens, sans jamais être comblés.
Le bonheur, c’est de continuer de désirer ce qu’on possède déjà.
Tant que vous le rechercherez à l’extérieur de vous, dans la jouissance des objets et des personnes, votre bonheur sera fragile et instable, pour 3 raisons :
- Il est difficile d’obtenir ce que nous convoitons
- Les choses extérieures sont impermanentes
- En orientant notre désir vers l’extérieur et les choses matérielles, nous ne trouverons jamais le repos car par nature, l’homme désire toujours autre chose.
Pour être heureux, l’homme doit quitter la logique de l’avoir pour passer à celle de l’être.
La grande ambition qui doit guider la vie, c’est de développer le meilleur de soi-même. C’est de se transformer pour atteindre un état intérieur de paix, de joie, de sérénité que rien ni personne – pas même la mort – ne pourra enlever.
C’est d’être la meilleure personne possible et d’aider les autres en apportant ta petite pierre à la construction du monde.
2/ Le noble attelage – du corps et de l’âme:
Il nous a été donné un précieux attelage composé de deux chevaux et d’un cocher. Tout au long de la vie, il nous faudra apprendre à le maîtriser car sa bonne marche relève de la parfaite symbiose entre les 3 éléments qui le composent. Apprendre à vivre, cela commence donc par apprendre à connaître et à prendre soin de son corps, de son psychisme et de son esprit.

- Le premier cheval, le corps physique:
Découvrir, par l’expérience, ses capacités et ses limites. Développer et entretenir ses possibilités en faisant de l’exercice mais ne pas chercher à dépasser ses limite et le ménager. Dormir chaque nuit le nombre d’heures nécessaire. L’alimentation doit être variée, équilibrée et adaptée aux besoins de chacun. Le corps doit aussi respirer: apprendre à maîtriser son souffle par des exercices lents et conscients d’inspiration et d’expiration. Certaines personnes ne vivent que dans leur tête, en étant coupées de leur corps. Ils le payent tôt ou tard en épuisement ou maladies diverses et se privent d’un grand bonheur: celui se sentir l’énergie vitale circuler avec fluidité.
- Le second cheval, le corps psychique:
Invisible pour les yeux nous sentons son existence à travers notre sensibilité, nos émotions, nos états d’âme. Nous y sommes sans cesse confronté et il est essentiel d’apprendre à connaître notre psychologie et nos émotions. Plutôt que de vivre enchaînés, il est bon de prendre conscience du problème initial et de tenter de résoudre dans le moment présent, avec le conscience et les ressources, notamment spirituelles, dont nous disposons aujourd’hui.
- Le cocher, l’esprit:
Il s’agit de notre âme spirituelle, qui n’est autre qu’une parcelle infime de l’âme du monde. C’est par elle que l’on vibre à cette « longueur d’âme » qui relie toute chose et tout être dans l’univers, que l’on ressent la beauté et l’harmonie du monde. C’est elle qui vous met en quête d’un port où exprimer votre vocation, en quête d’une source qui puisse enfin désaltérer la soif la plus profonde de votre être. Notre esprit s’incarne en deux lieux et se manifeste par deux voix: l’intelligence (qui nous fait rechercher la connaissance, la vérité et la liberté et le coeur (qui nous met en quête d’amour).
La méditation relie le corps, le psychisme et l’esprit. L’exercice s’ancre dans le corps physique (s’asseoir le dos bien droit et porter son attention sur la respiration), puis placer sa conscience dans chaque partie du corps, observer les nombreuses sensations physiques, pensées et émotions qui surgissent. Ne pas les suivre ni dialoguer avec elles, juste se contenter de les observer et les laisser passer. On va alors progressivement découvrir la profondeur de son esprit, découvrir qu’il y a en nous un espace qui échappe à l’envahissement des émotions, une joie et une paix toujours présentes.
3/ Va vers toi-même – De la vraie liberté:
Il existe de nombreuses formes de prison ou de servitude:
La plus subtile et la plus pernicieuse, c’est la prison intérieure de l’homme esclave de lui-même. Nous sommes tous plus ou moins prisonniers de nos peurs, de nos pulsions, de notre caractère, de nos habitudes, de nos émotions. La plupart de nos actions et de nos choix sont mus par ces tendances qui nous dominent.
Se connaître soi-même permet d’apprendre à se maîtriser. Cela exige à la fois connaissance et volonté: une fois l’obstacle intérieur reconnu, le moyen le plus simple pour se transformer consiste à poser un acte significatif. Mais encore faut-il vraiment vouloir changer. Certains hommes se complaisent dans leur prison intérieure. La carapace de leurs peurs et de leurs mauvaises habitudes les rassure. Contre cette servitude volontaire, il n’y a rien à faire, sinon espérer que la vie leur devienne trop insupportable et qu’ils décident enfin de se libérer de leurs chaînes.
L’esclavage intérieur vient aussi de l’attachement que nous portons aux objets qui nous entourent. Possédez un objets, mais n’en soyez pas possédés. Usez des biens matériels sans en être esclaves.
Être libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui. Bien souvent, nos actions et réactions sont mues par le désir de plaire ou de ne pas déplaire, de se conformer aux usages communs ou au contraire se rebeller contre eux… La sagesse consiste à se libérer de ce regard pesant.
Aussi, nous avons tous besoin de reconnaissance, sans cesse en quête d’un regard approbateur, d’un compliment, d’une gratification… À l’inverse, nous sommes bouleversés pas une critique ou un reproche. La confiance et le juste amour de soi sont indispensables à la liberté et au bonheur.
Il faut aussi apprendre à se libérer du conditionnement social et familial dont nous avons hérité. Un être humain doit chercher la vérité sans préjugés et sans oeillères, ce qui le conduit aussi à remettre en cause, de manière constructive, son héritage.
Le regard que nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même,
mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions, de notre esprit, de notre culture. C’est par un travail intérieur, psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur.
4/ Ouvre ton coeur – De l’amour:
L’amour est une énergie puissante qui englobe l’univers, tient ensemble les parties du Tout, permet le dépassement de soi. Les êtres humains sont naturellement portés à suivre leur propre intérêt. L’amour résonne en eux comme une soif et un appel profonds, mais ceux-ci peuvent rester étouffés par la force de leur ego. L’ego veut prendre et dominer. L’amour lui apprendra qu’il y a plus de bonheur à donner et à servir.
» Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse ». Les lois et les codes moraux les plus anciens se fondent sur cette règle d’or. Mais la morale et la loi, aussi nécessaire soient-elles à la vie en société, ne sont pas l’amour. L’amour demande plus et autre chose que la loi, une adhésion profonde, un élan vers l’autre qui apporte une joie.
La morale est la loi de la raison, l’amour est la loi du coeur.
Toutes les formes d’amour peuvent dilater notre coeur, l’agrandir, le faire vibrer. L’amour nous fait comprendre que nous ne pouvons être heureux sans les autres, nous révèle que nous sommes faits pour la relation et que le dépassement de notre ego est source de joie.
La relation que nous entretenons enfant avec nos parents est déterminante. Elle conditionnera ensuite notre manière d’aimer. Nous reproduisons dans nos relations amoureuses le conditionnement affectif de notre petite enfance. Pour nombre d’êtres humains, une guérison du coeur est nécessaire pour pouvoir vivre des relations aimantes et harmonieuses. Notre amour sera toujours dévié par la blessure de notre coeur et nous aimerons de manière trop possessive ou bien trop détachée, angoissée ou bien superficielle, voir perverse, si la blessure est profonde et inconsciente.
Notre coeur, une fois qu’il résonne à la vibration de l’âme du monde, peut s’émouvoir d’un rien: un sourire, une fleur qui éclot, un nuage dans le ciel… Il ressent de la compassion pour tout être vivant. Lorsqu’il prend racine dans notre coeur, cet amour universel transforme notre façon d’être et de vivre. Il n’y a plus ni étranger ni lointain. Tout être vivant nous est proche, toute souffrance nous concerne. Tout être est notre amis, notre parent, notre enfant.
5/ Le jardin de l’âme – Des qualités à cultiver et des poisons à rejeter:
Le coeurs et l’esprit de l’homme sont tissés de qualités et de défauts, de bonnes et de mauvaises habitudes, de vertus et parfois de vices. Il lui faut apprendre à discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais pour lui. Lui, et lui seul, peut faire ce discernement et ce choix qui conditionneront toute sa vie.
« Il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de nous. L’un est mauvais, l’autre est bon. Quel loup va gagner? Celui que tu nourris. »

C’est en pratiquant la vertu qu’on devient vertueux et c’est en développant nos mauvais penchants qu’on devient vicieux.
Cultivez l’émerveillement. Ne cessez jamais d’admirer la beauté, l’harmonie et la bonté du monde car il nous conduit à nous interroger et à découvrir l’invisible derrière les choses visibles. Il nous mène à la vérité. Sans cela, votre esprit s’endormira, il sera telle une vieille souche sans sève et votre vie sera sans saveur, sans intelligence et sans joie.
Cultivez l’effort. Travaillez sans cesse à vous améliorer et à réaliser quelque chose qui vous transforme. La paresse n’est pas le repos: c’est l’absence de force et de motivation. Elle fatigue plus qu’elle ne repose. sans action, nous avons cessé de croître et de prospérer. Nous sommes résignés au déclin de notre être et nous survivons en attendant la mort, sans même la désirer.
Cultivez la douceur envers vous-même et les autres.
Cultivez la bonne humeur, la gaieté, l’humour. L’humour ne nie pas le tragique mais le détourne, crée du recul. La bonne humeur et la gaieté entretiennent un regard positif sur la vie et nous permettent de mieux accueillir les évènements difficiles qui surviennent.
Cultivez la foi et la confiance. Ce sont les deux bâtons sur lesquels vous appuyer pour avancer dans la vie. La vie nous guidera toujours vers le meilleur. Chassons de notre esprit l’inquiétude qui le paralyse, le doute qui nous rend incapable de faire confiance à nos propres capacités.
Cultivez la générosité, le courage et la force, la bienveillance et la bonté.
Cultivez l’esprit de vérité. Ne mentez pas, car le mensonge détruit en nous le sens du vrai, il fausse toute relation et empêche de progresser. N’ayez pas peur de la vérité, même si elle vous fera parfois souffrir. Il vous faudra quitter le confort de vos habitudes mentales et de vos certitudes mais la vérité libèrera votre esprit de toutes ses servitudes.
Cultivez la souplesse. Pour vous adapter au mouvement de la vie. La rigidité vous fixe dans des attitudes et des principes qui peuvent parfois se révéler inappropriés aux circonstances ou à l’évolution de votre être.
Cultivez la justice, l’humilité, le contentement et la sobriété, la gratitude, la prudence, la tempérance, la patience, l’esprit de service, le pardon, la tolérance.
6/ Ici et maintenant – De l’art de vivre
Fuyez les extrêmes, la sagesse est dans la mesure et la subtilité.
« La vertu réside dans le juste milieu, entre deux extrêmes. »
C’est ainsi qu’il faut concevoir notre relation aux personnes et aux choses: un juste équilibre entre attachement et détachement. Il nous faut apprendre à cultiver l’esprit de détachement, qui nous rappelle que nul être ne nous appartient, que chaque personne suit sa destinée.
Acceptons l’idée de la séparation. Il nous faut apprendre à nous attacher de tous coeurs aux êtres qui nous sont chers, tout en cultivant le détachement de l’esprit, qui crée une certaine distance avec nos émotions et nous rapelle sans cesse que tout est impermanent, éphémère, que nul ne nous appartient.
Gardons aussi à l’esprit que nous sommes seuls. Ne cherchons pas à fuir cette solitude existentielle en nous attachant de manière excessive, dans une sorte de fusion, avec un autre être.
Il en va de même pour tout: santé, maison, travail, honneur… Cette attitude juste procure ce qu’on appelle l' »équanimité« : une distance sereine face aux évènements de la vie, agréables ou douloureux.
Pour entendre la musique de l’Âme du monde, nous avons besoin de silence. Si notre esprit est sans cesse préoccupé, agité, actif, il ne pourra avoir accès à sa source profonde. Lorsque vous êtes reliés à l’Âme du monde, celle-ci vous inspire des idées soudaines que nous appelons « intuitions ». L’intuition est là pour nous guider au-delà de la logique rationnelle, pour nous avertir d’un danger, nous guider dans une voie nouvelle, nous indiquer le caractère positif ou négatif d’une rencontre. Laissez-vous guider par votre intuition. Vérifiez-la sur de petites choses et vous apprendrez progressivement à la reconnaître et à l’écouter. Vous pourrez alors l’utiliser pour des choix plus essentiels.
Soyez vigilants à toutes vos pensées, elles sont aussi importantes que vos actions car elles créent une énergie et expriment une intention. Développez des pensées positives, optimistes, confiantes, et votre existence s’embellira, des évènements heureux surgiront, des difficultés se résoudront.
Apprenez à maîtriser vos paroles. Une seule parole peut anéantir une vie, comme lui redonner un sens.

« As-tu passé ce que tu veux me dire à travers les trois tamis? Le premier est celui de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai? Le deuxième est celui de la bonté, et le troisième est celui de l’utilité. Si ce que tu as à me dire n’est ni vrai ni bon ni utile, je préfère ne pas l’entendre. Et quant à toi, je te conseille de l’oublier. »
Efforcez vous d’avoir des actes et un mode de vie justes. Bien des hommes ont des pensées justes et tiennent de bonnes paroles, mais ne parviennent pas à conformer leurs actions à leurs pensées et à leurs paroles. Soyez donc vigilants: « Ai-je agi aujourd’hui en conformité avec mes convictions, mes intention, mes principes de vie? »
Entraînez vous à maîtriser votre attention: soyez présents à tout ce que vous faites. Cette vigilance à vivre « ici et maintenant » réglera bien des problèmes physiques et émotionnels, mais ouvrira aussi vos coeurs, améliorera vos relations avec les autres, vous fera vivre des expériences spirituelles fortes. Car la qualité d’attention que nous mettons en oeuvre se répercute sur les rythmes électriques du cerveau, ce qui a des répercutions sur tout l’organisme: tension musculaire, rythmes cardiaque et respiratoire… mais aussi perception, mémoire, bien-être. La qualité de notre présence au monde est déterminante pour tout notre équilibre émotionnel, psychologique et spirituel.
7/ Le bonheur et le malheur sont en toi – De l’acceptation de ce qui est
L’attitude la plus importante, la voie royale, celle qui est le couronnement de la sagesse, c’est d’acquiescer à la vie, accepter le réel, ne pas refuser ce qui se présente. Cela nous pousse à apprendre le « lâcher prise », à ne pas vouloir tout contrôler.
Ce ne sont pas les éléments extérieurs qu’il faut chercher à changer, mais nos pensées et nos croyances qui conditionnent en grande partie ce qui nous arrive. Bien souvent, ce que nous croyons ou ce que nous pensons devient notre réalité. Et nous filtrons aussi le réel en ne percevant en lui que ce qui vient confirmer nos croyances.
Accepte les grandes lois de la vie et rien ne te troublera:
La première, c’est que tout acte produit un effet: tu récoltes souvent ce que tu as semé. La seconde, c’est que tout est impermanent, éphémère, en perpétuel changement. Ne te crispe pas sur une illusion de stabilité et de sécurité. Alors tu seras toujours en paix.
On ne progresse pas malgré les épreuves et les difficultés quotidienne, mais grâce à elles. Ne soyons pas les victimes des évènements extérieurs, mais leurs disciples.
Apprenez à ne rien refuser de la vie. Le refus apporte bien plus de douleur que l’acceptation.
Ne rejetez pas la part d’ombre, de brouillard, de ténèbres, que vous portez en vous. Accueillez, acceptez ce qui est, puis travaillez à vous transformer.
Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. Chaque être est doté d’un don qui lui permet d’être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres; mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité, qui réclame l’aide d’autrui.
Il n’y a pas de métamorphose sans douleur. Pour vivre de grandes joies, il faut prendre le risque de traverser de grandes peines.
Ne ne pouvons nous libérer du monde, mais nous pouvons nous libérer de notre monde: la prison de nos croyances et de notre ego.
Le chemin consiste à passer de la conscience égotique à la conscience universelle. La conscience égotique est duelle: il y a « moi » et « le monde »(s’efforcer de rechercher ce qui nourrit et satisfait l’ego et à fuir ce qui lui déplaît). La conscience universelle est non duelle: il n’y a plus de séparation entre moi et le monde. Dès lors, je quitte la loi mécanique de l’attraction et de la répulsion pour entrer dans la voie libre de l’acceptation de ce qui est.
Tout le chemin de la vie, c’est de passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’esclavage des sens à la liberté de l’esprit, de l’inaccompli à l’accompli, de l’inconscience à la conscience, de la peur à l’amour.
Et toute la vie t’apparaîtra comme ce qu’elle est: un voyage initiatique.